Nous sommes partis 500 copains à travers la Garrigue ! Ah non c’est pas ça… C’était dans le sud mais pas tant et y’avait pas les cigales.

C’était dans le pays des mines d’argent d’autrefois, du temps du moyen-âge et même si on a failli y revivre la guerre de cent ans, y’avait plus d’argent non plus. Ça tombe bien parce qu’à part du caillou et du glaçon, on n’y allait pas pour trouver grand-chose (quoique 2/3 diamants ne nous auraient pas déplu…).

 

Ainsi, armés de nos pioches et de nos crampons, nous sommes partis à l’assaut des cascades de glace du pays d’Argentière-la-Bessée pour un périple de 4 jours. Notre compagnie s’est divisée en plusieurs groupes afin de conquérir le plus de territoire possible, de la forêt des Tourengs à la vallée de Crevoux en passant par le val d’Oriol, les falaises de Ceillac ou encore les terres de Freissinière… Certains attaquaient à la couenne ces murs de glace, tandis que les plus braves s’aventuraient dans des grandes voies avec l’espoir de pouvoir atteindre le sommet. Le soir au gîte, les festins étaient majestueux, principalement à base de crozets pour donner des forces au corps et réchauffer l’âme. Le temps était en majorité grandiose, malgré une tempête de neige qui aura eu raison des voitures des locaux mais pas des nôtres !

La température, un peu trop élevée à notre goût et surtout à celui de la glace qui a préféré fondre sur la fin du séjour, nous a empêché (pour une majeure partie du groupe) de venir à bout des cimes de Tourengs, pour finir cette aventure par un atelier DVA au soleil dans les champs de Champoléon.

Grâce à nos guides et à leurs fidèles disciples nous avons pu découvrir ou perfectionner nos talents de glaciéristes, nous les remercions encore pour nous avoir mené au bout de cette aventure. Et comme dans toute aventure, il y a eu du sang et des larmes, nous avons compris que ce n’était pas une pratique sans risque. Mais dans cette aventure, la fin finit bien et nous avons tous hâte de repartir ensemble en montagne !

Denise et Tobias.