
Qui dit pluie dit… artif ! (sous un toit c’est mieux) – samedi 5 novembre 2016 – Mont Peney
Suite à l’annonce d’une météo pourrie pour l’ensemble du week-end, Benoit nous a donné RDV pour une journée d’artif à l’abri. Nous nous sommes donc retrouvés au Mont Peney dans les Bauges, après une répartition dans les voitures alambiquée.
A 10h15, nous avions déjà tous passé le baudrier à la taille, après une petite approche d’un quart d’heure. Benoît nous explique le fonctionnement de l’artif et nous proposant un atelier d’initiation à la pose de pitons. Les cordées se répartissent (parfois au papier/cailloux/ciseaux pour les plus impatients) dans les différentes lignes potentielles qu’offre le toit dans lequel nous avons repéré quelques spits en place.
Et c’est parti ! La course (d’escargots) est lancée. Les premiers marteaux chantent et les pitons sont bien plantés par les artifeurs en herbe. La météo se dégrade légèrement mais l’endroit reste bien sec. Peu de temps après, les premiers parpaings dégringolent. Pour pitonner, vaut mieux taper sur le piton, pas à côté ! On le saura pour la prochaine fois… On a dépouillé le rocher d’un sacré volume à force de taper dessus !
Après les cailloux, les grimpeurs commencent eux aussi à chuter (avec le sourire). Les friends sont mal placés pour certains (voir la vidéo ci-dessous), pitons qui sautent sous le poids, les manières de tomber ne manquent pas de diversité ! Parfois c’est le mur qui se délite… Heureusement pas de bobo à déclarer ! Seul Thibault, en tombant à la renverse, tel un lapin dans un collet, y a laissé des plumes… enfin sa chaussure !
Le friend de Laura… t’inquiètes ça tient !
Une fois les longueurs des premiers de cordée avalées, les seconds se lancent à leur tour dans l’aventure artifienne. Dans le même temps, quelques énervés tenteront de grimper le toit « en libre », piolets aux mains et baskets aux pieds. Mention spéciale pour Baptiste, la mascotte/machine de l’équipe qui fut le seul à envoyer la voie de droite, assez physique et technique.
Le jour tombé, seule Anouk (qui au passage a inventé un nouveau mouv’ de dry avec son incroyable talon-manche !) reste pendue dans son baudrier à tirer sur les nombreux pitons qui ont été posés avec la délicatesse dans la fissure des Arthurs.